Créer une entreprise : L’étude de marché

Votre idée a mûri : vous avez réalisé votre bilan personnel, bien pesé le pour et le contre.

Tenez bon même si cela ressemble à un parcours du combattant. C’est le résultat qui compte.

L'étude de marché, quoique souvent négligée à tort, est une étape  indispensable avant de se lancer dans tout projet.
Elle permet de réduire le risque d’erreurs et d’optimiser les chances de succès grâce à une meilleure connaissance du secteur ou marché concerné.

Réaliser une étude de marché demande du temps, de l'argent et certaines compétences. En tant que porteur de projet, vous avez deux possibilités : vous faire accompagner par une société d'études, un organisme d'accompagnement ou une entreprise junior, et mener vous-même tout ou partie de la recherche.


L’étude de marché : comment la réaliser

Le marché est l'environnement où vont se trouver vos concurrents directs ou indirects, vos clients potentiels. Sa  dimension géographique pourra être locale, régionale,  nationale voire internationale. Quelles sont les évolutions du marché en volume et en valeur ?

Ainsi comme tout futur entrepreneur, vous serez amené à mieux comprendre le fonctionnement du marché choisi et également d’entrevoir vos perspectives d’avenir.
Au final, cette étape déterminera la viabilité de votre projet, et permettra de définir votre positionnement sur le marché et vos différentes stratégies possibles.

Votre objectif sera dans un premier temps, de collecter et réunir le maximum d’informations sur votre futur secteur d’activité pour connaître les tendances, le marché. Dans un second temps, vous devrez procéder à l’analyse du marché sous plusieurs aspects afin d’identifier les opportunités et risques. Ensuite, vous fixerez vos objectifs et vos plans d’action, estimerez votre chiffre d’affaires et enfin élaborerez votre stratégie

Pour réaliser des études de marché gratuites, en plus de vos recherches en ligne (sondage…), réalisez des recherches documentaires pour une connaissance préalable de la dynamique et du potentiel du marché.

Tout d‘abord définissez le marché sur lequel vous désirez évoluer : Quel marché sera ciblé ?  Quel produit ou service allez-vous commercialiser ? Existe-t-il déjà un marché ? Où installer votre entreprise ? Dans votre habitation principale ou dans un local professionnel ou commercial ?

Si vous pouvez exercer votre activité à votre domicile, c’est idéal. Cependant, vérifiez que cela vous sera possible (copropriété, statut choisi, etc…). Sinon vous devrez choisir votre futur local commercial ou professionnel. Dans ce cas, votre choix du local va dépendre de votre activité, des clients, des concurrents, de sa localisation et surtout de vos possibilités financières. Cet élément important sera à inclure dans votre futur budget.

Ensuite, interrogez-vous sur les tendances du marché et les évolutions de la demande.

Une fois, les informations collectées, analysez-les.


L’analyse de marché

Grace à l’analyse de la demande, de l’offre et de l’environnement dans lequel va évoluer votre projet, vous pourrez décider du service ou du produit à commercialiser, de vos prix ou tarifs.

Vous devrez étudier et approfondir les éléments déjà récoltés :
 
Analysez le comportement de votre future clientèle ? Esquissez leur portrait et tâchez de déterminer leur comportement (leurs motivations, leurs freins, leurs attentes, leurs habitudes).

Scrutez vos concurrents : qui sont-ils et où sont-ils ?  Que proposent-ils et à quels prix ?  Comment et à qui vendent-ils ? Quels sont leurs résultats financiers et quelle est leur part de marché ?  Identifiez les opportunités et les éventuelles menaces. Aurai-je des atouts vis-à-vis de la concurrence ? Aurai-je besoin d’un budget important en communication. Quelles sont les règles d’hygiène et ou de sécurité à respecter ?

Votre activité va-t-elle augmenter ou diminuer ?  Quelle est la situation économique, politique, fiscale, du travail (chômage), du commerce, de l’éducation, démographique, sociale, culturelle, écologique, quelles sont les habitudes de consommation, les évolutions technologiques? Quelles sont les perspectives à venir et les secteurs concernés ?

Quel est le rôle des pouvoirs publics, des groupes d’intérêt ou d’influence et des organisations professionnelles ? Quel impact auront-ils sur le cadre légal de mon activité ?


Une fois cette étape réalisée, deux cas sont possibles :

Si l’étude de marché est négative, vous avez  le choix entre les options suivantes : modifier, reporter ou abandonner votre projet, voire suivre des formations pour combler certaines lacunes.

Votre étude de marché est concluante, votre étude et analyse de marché sont réalisées : maintenant l’heure est venue de définir votre stratégie commerciale grâce aux éléments concrets et enfin établissez votre budget prévisionnel.


Définir une stratégie commerciale.

La stratégie commerciale, étape importante, découle de votre étude de marché. Elle vous permet de savoir comment mettre en œuvre votre projet pour  atteindre vos objectifs et réaliser votre chiffre d’affaire attendu.

Vous avez identifié vos priorités et il est temps de planifier vos futures actions pour réussir occuper votre place sur le marché.

Cette étape vous aidera à évaluer le plan de mise en œuvre de votre stratégie, et vous guidera dans sa rédaction.  

Pour cela, vous devez transformer vos stratégies définies en éléments d'action et planifier les actions que vous mettrez en œuvre dans le temps.

Important : Demandez-vous ce que vous voulez réaliser avant de commencer une action. Déterminez des objectifs précis, le terme (court, moyen, long) Fixer vos prix ou tarifs en fonction de vos produits ou services.

-Déterminer votre chiffre d’affaires attendu et mesurer le retour sur investissement, indicateur qui permet d’évaluer les performances à venir et d’exprimer le succès d’une entreprise

-concevoir une offre  commerciale cohérente.

- organiser des démarches : un plan d'action spécifique. Faites vos choix d'actions en tenant compte de ces objectifs et de vos capacités financières.

En fonction de vos objectifs, vous pouvez agir sur votre produit, son prix, vos réseaux de vente ou de distribution utilisés et sur votre communication.


Le produit  

Qu’il soit traditionnel (le produit ou service) ou commercial : (moyen permettant de répondre aux attentes et besoins des consommateurs), il joue un rôle essentiel dans la création et le succès d'une entreprise. Attention, le produit ou service doit répondre aux attentes et aux besoins des clients, sinon il ne se vendra pas.

Le Prix :

Pour les clients, c’est un moyen de différencier plusieurs entreprises proposant des produits similaires ou de la même marque.

Pour une entreprise, il permet de positionner le produit dans une certaine gamme sur le marché et de mesurer l'adéquation de sa politique commerciale avec ses clients.

Fixez vos prix en fonction de la concurrence, des prix pratiqués et des attentes des clients en matière de prix.


La distribution

Vous devez opter pour la meilleure façon de livrer les produits et/ ou services à vos clients, tout en favorisant et optimisant leurs ventes.

Par conséquent, vous devez bien comprendre le réseau de distribution existant (y compris ceux des concurrents), vos ressources disponibles (financières et humaines) et les types et attentes des clients.


La communication

Elle doit faire partie d'un tout homogène et cohérent. Fixez-vous des objectifs précis à atteindre. Pour cela, utilisez d’abord les réseaux sociaux pour vous faire connaître mais prévoyez aussi un budget « publicité ».


Vous avez enfin réalisé votre étude de marché, vous devez maintenant réaliser votre prévisionnel financier.


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Une gestion de la facturation efficace est essentielle pour maintenir la santé financière de votre entreprise. Un bon plan de facturation vous aide à assurer un flux de trésorerie constant, à éviter les retards de paiement et à renforcer la relation de confiance avec vos clients. Voici les étapes clés pour mettre en place un plan de facturation efficace. 1. Définir des Conditions de Paiement Claires Établissez des conditions de paiement claires dès le départ, en définissant : - Les délais de paiement : Précisez si les paiements sont à 30 jours, à la livraison, ou en avance. - Les modalités de règlement : Indiquez les méthodes de paiement acceptées (virement, carte bancaire, prélèvement, etc.). - Les pénalités de retard : Prévoyez un pourcentage d’intérêt pour les retards afin de dissuader les paiements tardifs. Ces informations doivent figurer dans les devis, les contrats et les factures pour éviter toute confusion. 2. Utiliser des Outils de Facturation Digitale Les outils de facturation en ligne simplifient grandement le suivi et l'envoi des factures. Des logiciels comme QuickBooks, Sage ou Wave permettent d’automatiser l’envoi des factures et des rappels, de générer des rapports, et de suivre les paiements en temps réel. Ces plateformes offrent également des options de paiement en ligne, facilitant le règlement pour vos clients. 3. Choisir un Calendrier de Facturation Adapté Adaptez votre calendrier de facturation aux particularités de votre activité : - Facturation mensuelle : Idéale pour les services récurrents, comme les abonnements ou les contrats de service. - Facturation par projet : Appropriée pour des missions ponctuelles ou longues, où la facturation peut être divisée en étapes. - Facturation à l’avancement : Pratique pour les gros projets, elle consiste à émettre une facture après chaque phase validée. Le choix d’un calendrier adapté permet d’améliorer le suivi de vos paiements et de réguler votre trésorerie. 4. Mettre en Place un Processus de Relance Structuré La gestion des impayés est cruciale pour un bon plan de facturation. Prévoyez un processus de relance en plusieurs étapes : - Relance amicale : Envoyez un rappel poli quelques jours avant et après la date d’échéance. - Relance formelle : Passé 15 jours de retard, un rappel plus formel, voire téléphonique, peut être nécessaire. - Dernier avertissement : Après un mois, envoyez un ultime rappel avant de lancer des procédures de recouvrement. 5. Suivre les Factures et les Encaissements Effectuez un suivi régulier de vos factures et des paiements. Établissez un tableau de bord pour visualiser vos encours, vos paiements reçus et vos retards. Un suivi rigoureux vous permettra de mieux anticiper vos besoins de trésorerie et d’ajuster votre plan de facturation en fonction des comportements de paiement de vos clients. 6. Ajuster le Plan de Facturation si Nécessaire Enfin, un plan de facturation n’est pas figé. Ajustez-le en fonction des retours et des évolutions de votre activité. Par exemple, si des clients réguliers montrent des retards fréquents, vous pourriez raccourcir vos délais de paiement pour ces comptes spécifiques. En somme, un plan de facturation bien pensé garantit une gestion efficace des finances de l’entreprise. En suivant ces étapes, vous pourrez non seulement améliorer votre trésorerie, mais aussi renforcer la confiance avec vos clients et minimiser les impayés.
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La gestion de la trésorerie est un enjeu crucial pour toute entreprise, qu'il s'agisse d'une TPE, PME ou même d'une grande structure. Une trésorerie bien pilotée permet de maintenir un équilibre financier, d'anticiper les besoins en fonds et de faire face aux imprévus. Aujourd'hui, grâce aux avancées technologiques, de nombreux outils digitaux sont à la disposition des entreprises pour simplifier et optimiser la gestion de leur trésorerie. Dans cet article, nous allons explorer les principaux outils digitaux qui peuvent aider à piloter efficacement la trésorerie. 1. Les logiciels de gestion de trésorerie Les logiciels dédiés à la gestion de trésorerie sont des solutions complètes qui permettent de suivre en temps réel les entrées et sorties de fonds. Ces outils offrent une vue claire de la situation financière de l'entreprise, grâce à des fonctionnalités comme le suivi des paiements clients, des dettes fournisseurs, des échéances et des projections de trésorerie. Parmi les logiciels les plus utilisés, on retrouve Sage, Cegid ou encore QuickBooks, qui intègrent souvent des tableaux de bord financiers pour visualiser rapidement la situation de trésorerie. 2. Les tableurs automatisés Bien que de nombreuses entreprises utilisent encore des tableurs Excel classiques pour suivre leur trésorerie, des versions plus évoluées et automatisées existent aujourd’hui. Ces tableurs connectés permettent d’intégrer des données en temps réel, directement à partir des comptes bancaires, pour automatiser les calculs et projections. Les modèles de gestion de trésorerie préconçus permettent également aux petites entreprises de bénéficier d'une structure claire pour planifier leur trésorerie à court et moyen terme. 3. Les applications bancaires professionnelles De nombreuses banques proposent aujourd'hui des applications mobiles dédiées aux entreprises. Ces applications permettent de suivre les flux de trésorerie, de gérer les transactions en temps réel et d'avoir une vision claire des soldes bancaires. Certaines de ces applications vont plus loin, en proposant des fonctionnalités d'alertes sur les seuils critiques de trésorerie ou en intégrant des outils d’analyse des dépenses pour mieux anticiper les besoins. 4. Les plateformes de gestion des factures Pour maintenir une trésorerie saine, il est essentiel d'assurer un suivi rigoureux des factures clients et fournisseurs. Des plateformes comme Sellsy, Factomos ou Debitoor automatisent la création, l'envoi et la relance des factures impayées. Ces outils permettent également de suivre les échéances en temps réel, afin d'éviter les retards de paiement qui pourraient fragiliser la trésorerie. 5. Les outils de prévision budgétaire Les outils de prévision de trésorerie aident à anticiper les besoins futurs en fonds et à ajuster la stratégie financière en conséquence. Ils permettent de modéliser différents scénarios (hausse des ventes, retard de paiement, augmentation des charges, etc.) afin de prévoir l'impact sur la trésorerie et de prendre les bonnes décisions. Des logiciels comme Agicap ou Cashflow permettent de réaliser des prévisions précises et d'anticiper les périodes de tensions financières. 6. Les outils d’automatisation comptable L’intégration de logiciels comptables simplifiés, comme Zoho Books, QuickBooks ou Pennylane, avec des outils de gestion de trésorerie permet de centraliser les données financières en un seul endroit. Cela réduit les risques d’erreurs et améliore la précision des prévisions de trésorerie. L'automatisation comptable permet de synchroniser directement les données bancaires avec les factures et les relevés de trésorerie, offrant ainsi une meilleure visibilité des finances de l’entreprise. En somme, les outils digitaux pour piloter sa trésorerie offrent aux entreprises une gestion plus fluide, plus réactive et plus précise de leurs finances. En automatisant une grande partie des tâches liées à la gestion des flux de trésorerie, ces outils permettent aux dirigeants de gagner du temps, de limiter les erreurs et de prendre des décisions éclairées pour anticiper et maîtriser les besoins financiers à court et long terme. Dans un contexte économique incertain, la capacité à optimiser la gestion de sa trésorerie peut faire toute la différence entre la survie et la croissance d’une entreprise. Il est donc essentiel de s'équiper des bons outils pour rester compétitif et serein face aux défis financiers à venir. .
par Davy Strzesniak 22 septembre 2024
La gestion administrative est souvent perçue comme une tâche fastidieuse, mais elle est l’un des piliers essentiels pour assurer la stabilité et la croissance d’une entreprise. Pourtant, de nombreuses entreprises, en particulier les petites structures, négligent cette fonction clé, exposant leur activité à des risques importants. Mais quels sont exactement ces risques liés à une mauvaise gestion administrative ? 1. Problèmes de trésorerie Une mauvaise gestion administrative peut rapidement entraîner des problèmes de trésorerie. L’absence de suivi rigoureux des factures émises et reçues, des dépenses et des entrées de fonds peut créer des décalages entre les paiements à effectuer et les recettes attendues. Une trésorerie mal gérée peut mener à des retards de paiement aux fournisseurs, des difficultés à honorer les salaires, voire des découverts bancaires coûteux, mettant en péril la santé financière de l’entreprise. 2. Non-conformité aux obligations légales La non-conformité aux obligations légales est l’un des risques majeurs d’une gestion administrative défaillante. Chaque entreprise doit se conformer à une série de réglementations et obligations légales : déclarations fiscales, tenue des livres comptables, obligations sociales, etc... Une mauvaise gestion administrative peut entraîner des erreurs ou des oublis dans ces démarches, exposant l’entreprise à des pénalités financières et à des sanctions juridiques. Dans certains cas, cela peut même mener à des procédures judiciaires qui compromettent la pérennité de l’entreprise. 3. Perte de temps et d’efficacité Lorsque l’administration n’est pas bien gérée, les dirigeants et les employés perdent un temps précieux à chercher des documents, à corriger des erreurs, ou à gérer des urgences administratives. Ce manque d’organisation peut entraîner une baisse de productivité, car le temps passé sur des tâches administratives pourrait être mieux utilisé pour des activités à plus forte valeur ajoutée, comme le développement commercial ou l’innovation. 4. Dégradation de la relation avec les partenaires La gestion administrative ne concerne pas uniquement les processus internes, mais aussi la relation avec les fournisseurs, les clients, et les partenaires financiers. Des retards dans les paiements, des erreurs dans la facturation, ou un suivi inadéquat des contrats peuvent ternir la réputation de l’entreprise. Une relation détériorée avec les partenaires peut entraîner des conditions commerciales moins favorables, des ruptures de contrats, ou même la perte de clients importants. 5. Difficultés dans la prise de décision Pour prendre des décisions éclairées, les dirigeants doivent s’appuyer sur des informations fiables et à jour. Une mauvaise gestion administrative peut fausser la qualité des données disponibles, rendant la prise de décision plus complexe et risquée. Par exemple, des erreurs dans les prévisions budgétaires ou les rapports financiers peuvent entraîner des investissements hasardeux, ou au contraire, freiner des opportunités de croissance. 6. Impact sur le moral des équipes L’administration chaotique d’une entreprise ne touche pas seulement la direction, elle peut aussi affecter le moral des équipes. Des salaires versés en retard, des avantages mal gérés, ou une communication interne défaillante peuvent générer un climat de frustration et de démotivation parmi les employés. À terme, cela peut conduire à un turnover élevé et à des difficultés de recrutement, ce qui nuit à la continuité et à la croissance de l’entreprise. 7. Risque de redressement ou de faillite Enfin, le cumul de ces risques peut, dans les cas les plus graves, conduire l’entreprise à un redressement judiciaire ou même à la faillite. Les entreprises en difficulté à cause d’une mauvaise gestion administrative peinent souvent à se redresser, car les erreurs accumulées deviennent difficiles à corriger sans un coût important. Dans le pire des cas, l’entreprise peut être contrainte de cesser ses activités. En somme, la gestion administrative n’est pas un simple aspect secondaire de la gestion d’entreprise, mais un élément fondamental pour assurer sa stabilité et son développement. Négliger cette fonction peut entraîner des conséquences graves, allant des difficultés de trésorerie à la perte de clients, en passant par des sanctions légales. Il est donc crucial pour chaque entreprise, quelle que soit sa taille, de mettre en place des processus administratifs rigoureux et de s’assurer de leur bonne exécution pour éviter ces risques et garantir la pérennité de son activité.
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