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Embaucher votre premier salarié : Guide complet des étapes et formalités légales

Embaucher un premier salarié est une étape clé pour toute entreprise en pleine croissance. Si vous êtes un entrepreneur cherchant à recruter, il est essentiel de comprendre les démarches administratives, les obligations légales, et les bonnes pratiques pour réussir cette étape importante. Découvrez dans cet article les étapes indispensables pour embaucher un salarié, ainsi que des conseils pour un recrutement efficace.


1. Évaluer les besoins de votre entreprise avant d'embaucher

La première étape pour embaucher un salarié est d’évaluer les besoins de votre entreprise. Avant même de diffuser une offre, posez-vous les bonnes questions :
  •     Quel poste doit être occupé ?
  •     Quel est le profil idéal du candidat ?
    Cette réflexion vous permettra de rédiger une fiche de poste précise et d'attirer les bons candidats pour votre entreprise.

Comment définir le poste et le profil idéal pour le salarié ?
Un profil clair vous aidera non seulement à attirer des candidats adéquats, mais aussi à mieux structurer votre équipe et à répondre à un besoin spécifique au sein de votre entreprise.


2. Préparer le budget pour l'embauche : Salaire, charges et coûts indirects

Embaucher un salarié représente un coût important pour une entreprise. Il est crucial de bien préparer votre budget pour éviter toute mauvaise surprise.

Budget prévisionnel : Salaire et charges sociales à prendre en compte
Outre le salaire, vous devrez aussi anticiper les charges sociales, les coûts de recrutement, ainsi que les équipements et outils nécessaires. N'oubliez pas d'intégrer également les coûts indirects, comme la formation du salarié.


3. Respecter les obligations légales lors de l'embauche d'un salarié

Embaucher un salarié implique de respecter plusieurs formalités administratives.

Les formalités administratives : Numéro de SIRET, contrat de travail, DPAE
  • S’inscrire auprès des autorités : Vous devez obtenir un numéro de SIRET si ce n'est pas déjà fait.
  • Rédiger un contrat de travail : Choisissez entre un CDD ou un CDI en fonction des besoins de votre entreprise. Le contrat doit respecter la législation en vigueur.
  • Faire une Déclaration Préalable à l’Embauche (DPAE) : Cette déclaration doit être faite auprès de l’URSSAF dans les huit jours avant la prise de poste.
  • Organiser la visite médicale : Elle est obligatoire dans les trois mois suivant l’embauche.


4. Recruter le bon candidat : Astuces pour un recrutement efficace

La diffusion de votre offre d'emploi et le processus de sélection sont essentiels pour recruter un bon salarié. Voici quelques conseils pour attirer les bons profils.

Comment diffuser votre offre d'emploi pour attirer des candidats qualifiés ?

Diffusez votre annonce sur des plateformes spécialisées et les réseaux sociaux professionnels.
Menez des entretiens structurés et objectifs pour évaluer les compétences et la motivation des candidats.


5. Intégrer le salarié dans votre équipe : Conseils pratiques pour une bonne intégration

L'intégration du salarié est une étape cruciale pour garantir sa réussite et sa fidélisation dans l'entreprise.

Un bon accueil et une formation adaptée
Un accueil chaleureux et une présentation des équipes permettent au salarié de se sentir rapidement à l’aise. Assurez-vous également de lui fournir les formations nécessaires pour qu'il soit opérationnel le plus vite possible.


Erreurs fréquentes lors de l’embauche d’un premier salarié

Voici quelques erreurs courantes à éviter lors de votre première embauche :

  •     Ne pas évaluer correctement les besoins de l’entreprise : L’embauche doit répondre à un besoin spécifique.
  •     Négliger le budget prévisionnel : Intégrer tous les coûts, directs et indirects, dans votre budget est indispensable.
  •     Ne pas bien préparer l’intégration : Une mauvaise intégration peut affecter la motivation et la productivité du salarié.


Astuces pratiques pour une embauche réussie

  •     Évaluez l’augmentation de votre chiffre d’affaires attendu suite à l’embauche, et intégrez cette donnée dans un nouveau prévisionnel.
  •     Utilisez des logiciels de gestion RH pour simplifier les démarches administratives liées à l'embauche.
  •     Anticipez les besoins futurs pour pouvoir adapter progressivement votre équipe.
  •     Créez un environnement de travail attractif : Un cadre de travail agréable et une bonne ambiance favorisent la fidélisation des salariés.

Bref, embaucher un premier salarié est une étape excitante mais qui nécessite une préparation minutieuse. En suivant ces étapes et en respectant les obligations légales, vous maximisez vos chances de réussir cette démarche. N'oubliez pas que l'intégration et la gestion d'un salarié au quotidien sont tout aussi importantes que le processus d'embauche.

Si vous êtes prêt à franchir le pas et à embaucher, commencez par évaluer vos besoins et préparez soigneusement votre budget. Pour plus de conseils pratiques sur le recrutement et la gestion des ressources humaines, n'hésitez pas à consulter nos autres articles.
par Davy Strzesniak 2 février 2025
La gestion des cotisations sociales est une obligation incontournable pour toute entreprise employant des salariés. Un manquement ou un retard dans cette gestion peut entraîner des pénalités financières lourdes, affectant la santé financière et la réputation de l’entreprise. Découvrez comment une bonne gestion des cotisations sociales peut vous aider à éviter ces sanctions. 1. Comprendre vos obligations légales pour éviter les sanctions La première étape pour éviter les pénalités est de bien connaître vos obligations légales en matière de cotisations sociales. Ces cotisations, versées aux organismes tels que l’URSSAF en France, financent des prestations sociales comme la retraite, l’assurance maladie, ou encore les allocations familiales. Chaque entreprise doit respecter les taux en vigueur et les échéances de la déclaration sociale nominative (DSN). 2. Organiser efficacement la gestion des cotisations sociales Une gestion efficace repose sur une organisation solide. Voici quelques pratiques essentielles pour éviter les erreurs et les pénalités : Tenez un calendrier des échéances : Identifiez les dates de paiement et de déclaration pour éviter tout retard. Suivez les évolutions légales : Les taux de cotisation et les réglementations changent régulièrement. Restez informé pour adapter votre gestion. Centralisez les documents : Archivez correctement toutes les fiches de paie, contrats de travail et informations des salariés. 3. L’automatisation : un moyen d’éviter les erreurs et gagner du temps L’automatisation est un levier puissant pour réduire les erreurs humaines et améliorer la productivité. De nombreux logiciels de paie intègrent des fonctionnalités pour calculer et déclarer les cotisations sociales automatiquement. Ces outils permettent de : Calculer avec précision les montants à verser. Remplir et transmettre les déclarations sociales (DSN) aux organismes compétents. Recevoir des rappels pour les échéances, évitant ainsi les retards. 4. Anticiper les erreurs et éviter les litiges avec les organismes sociaux Même avec un bon système, des erreurs peuvent survenir. Voici comment les anticiper et y remédier : Effectuez des contrôles réguliers : Vérifiez que vos déclarations correspondent aux informations des fiches de paie. Communiquez rapidement avec les organismes sociaux : En cas d'erreur ou de doute, contactez directement l’organisme pour trouver une solution avant l’application de pénalités. Formez votre personnel : Assurez-vous que les responsables de la gestion sociale maîtrisent leurs tâches et comprennent les enjeux. 5. Pourquoi faire appel à des experts pour une gestion optimale ? Si la gestion des cotisations sociales devient trop complexe, envisagez de faire appel à des professionnels : Un expert-comptable : Il garantit la conformité des déclarations et optimise la gestion des charges sociales. Un prestataire externe : Certaines entreprises délèguent entièrement la gestion de la paie et des cotisations sociales à des sociétés spécialisées. 6. Les bénéfices d’une gestion efficace des cotisations sociales pour votre entreprise Outre l’évitement des pénalités, une bonne gestion des cotisations sociales présente d’autres avantages : Amélioration de la trésorerie : En respectant les échéances, vous évitez des frais supplémentaires et mieux planifiez vos dépenses. Sérénité juridique : Vous réduisez les risques de contrôle ou de litige avec les organismes sociaux. Confiance des salariés : Une gestion rigoureuse assure des cotisations correctement versées pour leurs droits sociaux. En résumé, une gestion rigoureuse des cotisations sociales permet non seulement d’éviter des pénalités financières, mais aussi de renforcer la solidité financière de votre entreprise. En combinant organisation, automatisation et expertise externe, vous réduisez les risques juridiques et améliorez la confiance de vos salariés. Prenez dès aujourd’hui des mesures pour optimiser votre gestion sociale et assurer un avenir serein pour votre entreprise. Contactez-nous pour découvrir des solutions de gestion de la paie adaptées à vos besoins et éviter les erreurs coûteuses.
par Davy Strzesniak 1 janvier 2025
Bonne et heureuse année 2025
par Davy Strzesniak 24 décembre 2024
Mesdames, Messieurs, cher(e)s ami(e)s, L'’équipe de SD Consultant vous souhaitent de joyeuses fêtes de Noël A très vite.
Simplifiez la gestion de votre entreprise avec le TESE
Les avantages du TESE pour les TPE
23 décembre 2024
Découvrez comment le TESE simplifie la gestion des TPE avec un seul collecteur pour toutes les démarches administratives, un espace employeur sécurisé et des délais de paiement avantageux.
11 novembre 2024
Une gestion de la facturation efficace est essentielle pour maintenir la santé financière de votre entreprise. Un bon plan de facturation vous aide à assurer un flux de trésorerie constant, à éviter les retards de paiement et à renforcer la relation de confiance avec vos clients. Voici les étapes clés pour mettre en place un plan de facturation efficace. 1. Définir des Conditions de Paiement Claires Établissez des conditions de paiement claires dès le départ, en définissant : - Les délais de paiement : Précisez si les paiements sont à 30 jours, à la livraison, ou en avance. - Les modalités de règlement : Indiquez les méthodes de paiement acceptées (virement, carte bancaire, prélèvement, etc.). - Les pénalités de retard : Prévoyez un pourcentage d’intérêt pour les retards afin de dissuader les paiements tardifs. Ces informations doivent figurer dans les devis, les contrats et les factures pour éviter toute confusion. 2. Utiliser des Outils de Facturation Digitale Les outils de facturation en ligne simplifient grandement le suivi et l'envoi des factures. Des logiciels comme QuickBooks, Sage ou Wave permettent d’automatiser l’envoi des factures et des rappels, de générer des rapports, et de suivre les paiements en temps réel. Ces plateformes offrent également des options de paiement en ligne, facilitant le règlement pour vos clients. 3. Choisir un Calendrier de Facturation Adapté Adaptez votre calendrier de facturation aux particularités de votre activité : - Facturation mensuelle : Idéale pour les services récurrents, comme les abonnements ou les contrats de service. - Facturation par projet : Appropriée pour des missions ponctuelles ou longues, où la facturation peut être divisée en étapes. - Facturation à l’avancement : Pratique pour les gros projets, elle consiste à émettre une facture après chaque phase validée. Le choix d’un calendrier adapté permet d’améliorer le suivi de vos paiements et de réguler votre trésorerie. 4. Mettre en Place un Processus de Relance Structuré La gestion des impayés est cruciale pour un bon plan de facturation. Prévoyez un processus de relance en plusieurs étapes : - Relance amicale : Envoyez un rappel poli quelques jours avant et après la date d’échéance. - Relance formelle : Passé 15 jours de retard, un rappel plus formel, voire téléphonique, peut être nécessaire. - Dernier avertissement : Après un mois, envoyez un ultime rappel avant de lancer des procédures de recouvrement. 5. Suivre les Factures et les Encaissements Effectuez un suivi régulier de vos factures et des paiements. Établissez un tableau de bord pour visualiser vos encours, vos paiements reçus et vos retards. Un suivi rigoureux vous permettra de mieux anticiper vos besoins de trésorerie et d’ajuster votre plan de facturation en fonction des comportements de paiement de vos clients. 6. Ajuster le Plan de Facturation si Nécessaire Enfin, un plan de facturation n’est pas figé. Ajustez-le en fonction des retours et des évolutions de votre activité. Par exemple, si des clients réguliers montrent des retards fréquents, vous pourriez raccourcir vos délais de paiement pour ces comptes spécifiques. En somme, un plan de facturation bien pensé garantit une gestion efficace des finances de l’entreprise. En suivant ces étapes, vous pourrez non seulement améliorer votre trésorerie, mais aussi renforcer la confiance avec vos clients et minimiser les impayés.
par Davy Strzesniak 1 novembre 2024
La gestion de la trésorerie est un enjeu crucial pour toute entreprise, qu'il s'agisse d'une TPE, PME ou même d'une grande structure. Une trésorerie bien pilotée permet de maintenir un équilibre financier, d'anticiper les besoins en fonds et de faire face aux imprévus. Aujourd'hui, grâce aux avancées technologiques, de nombreux outils digitaux sont à la disposition des entreprises pour simplifier et optimiser la gestion de leur trésorerie. Dans cet article, nous allons explorer les principaux outils digitaux qui peuvent aider à piloter efficacement la trésorerie. 1. Les logiciels de gestion de trésorerie Les logiciels dédiés à la gestion de trésorerie sont des solutions complètes qui permettent de suivre en temps réel les entrées et sorties de fonds. Ces outils offrent une vue claire de la situation financière de l'entreprise, grâce à des fonctionnalités comme le suivi des paiements clients, des dettes fournisseurs, des échéances et des projections de trésorerie. Parmi les logiciels les plus utilisés, on retrouve Sage, Cegid ou encore QuickBooks, qui intègrent souvent des tableaux de bord financiers pour visualiser rapidement la situation de trésorerie. 2. Les tableurs automatisés Bien que de nombreuses entreprises utilisent encore des tableurs Excel classiques pour suivre leur trésorerie, des versions plus évoluées et automatisées existent aujourd’hui. Ces tableurs connectés permettent d’intégrer des données en temps réel, directement à partir des comptes bancaires, pour automatiser les calculs et projections. Les modèles de gestion de trésorerie préconçus permettent également aux petites entreprises de bénéficier d'une structure claire pour planifier leur trésorerie à court et moyen terme. 3. Les applications bancaires professionnelles De nombreuses banques proposent aujourd'hui des applications mobiles dédiées aux entreprises. Ces applications permettent de suivre les flux de trésorerie, de gérer les transactions en temps réel et d'avoir une vision claire des soldes bancaires. Certaines de ces applications vont plus loin, en proposant des fonctionnalités d'alertes sur les seuils critiques de trésorerie ou en intégrant des outils d’analyse des dépenses pour mieux anticiper les besoins. 4. Les plateformes de gestion des factures Pour maintenir une trésorerie saine, il est essentiel d'assurer un suivi rigoureux des factures clients et fournisseurs. Des plateformes comme Sellsy, Factomos ou Debitoor automatisent la création, l'envoi et la relance des factures impayées. Ces outils permettent également de suivre les échéances en temps réel, afin d'éviter les retards de paiement qui pourraient fragiliser la trésorerie. 5. Les outils de prévision budgétaire Les outils de prévision de trésorerie aident à anticiper les besoins futurs en fonds et à ajuster la stratégie financière en conséquence. Ils permettent de modéliser différents scénarios (hausse des ventes, retard de paiement, augmentation des charges, etc.) afin de prévoir l'impact sur la trésorerie et de prendre les bonnes décisions. Des logiciels comme Agicap ou Cashflow permettent de réaliser des prévisions précises et d'anticiper les périodes de tensions financières. 6. Les outils d’automatisation comptable L’intégration de logiciels comptables simplifiés, comme Zoho Books, QuickBooks ou Pennylane, avec des outils de gestion de trésorerie permet de centraliser les données financières en un seul endroit. Cela réduit les risques d’erreurs et améliore la précision des prévisions de trésorerie. L'automatisation comptable permet de synchroniser directement les données bancaires avec les factures et les relevés de trésorerie, offrant ainsi une meilleure visibilité des finances de l’entreprise. En somme, les outils digitaux pour piloter sa trésorerie offrent aux entreprises une gestion plus fluide, plus réactive et plus précise de leurs finances. En automatisant une grande partie des tâches liées à la gestion des flux de trésorerie, ces outils permettent aux dirigeants de gagner du temps, de limiter les erreurs et de prendre des décisions éclairées pour anticiper et maîtriser les besoins financiers à court et long terme. Dans un contexte économique incertain, la capacité à optimiser la gestion de sa trésorerie peut faire toute la différence entre la survie et la croissance d’une entreprise. Il est donc essentiel de s'équiper des bons outils pour rester compétitif et serein face aux défis financiers à venir. .
par Davy Strzesniak 22 septembre 2024
La gestion administrative est souvent perçue comme une tâche fastidieuse, mais elle est l’un des piliers essentiels pour assurer la stabilité et la croissance d’une entreprise. Pourtant, de nombreuses entreprises, en particulier les petites structures, négligent cette fonction clé, exposant leur activité à des risques importants. Mais quels sont exactement ces risques liés à une mauvaise gestion administrative ? 1. Problèmes de trésorerie Une mauvaise gestion administrative peut rapidement entraîner des problèmes de trésorerie. L’absence de suivi rigoureux des factures émises et reçues, des dépenses et des entrées de fonds peut créer des décalages entre les paiements à effectuer et les recettes attendues. Une trésorerie mal gérée peut mener à des retards de paiement aux fournisseurs, des difficultés à honorer les salaires, voire des découverts bancaires coûteux, mettant en péril la santé financière de l’entreprise. 2. Non-conformité aux obligations légales La non-conformité aux obligations légales est l’un des risques majeurs d’une gestion administrative défaillante. Chaque entreprise doit se conformer à une série de réglementations et obligations légales : déclarations fiscales, tenue des livres comptables, obligations sociales, etc... Une mauvaise gestion administrative peut entraîner des erreurs ou des oublis dans ces démarches, exposant l’entreprise à des pénalités financières et à des sanctions juridiques. Dans certains cas, cela peut même mener à des procédures judiciaires qui compromettent la pérennité de l’entreprise. 3. Perte de temps et d’efficacité Lorsque l’administration n’est pas bien gérée, les dirigeants et les employés perdent un temps précieux à chercher des documents, à corriger des erreurs, ou à gérer des urgences administratives. Ce manque d’organisation peut entraîner une baisse de productivité, car le temps passé sur des tâches administratives pourrait être mieux utilisé pour des activités à plus forte valeur ajoutée, comme le développement commercial ou l’innovation. 4. Dégradation de la relation avec les partenaires La gestion administrative ne concerne pas uniquement les processus internes, mais aussi la relation avec les fournisseurs, les clients, et les partenaires financiers. Des retards dans les paiements, des erreurs dans la facturation, ou un suivi inadéquat des contrats peuvent ternir la réputation de l’entreprise. Une relation détériorée avec les partenaires peut entraîner des conditions commerciales moins favorables, des ruptures de contrats, ou même la perte de clients importants. 5. Difficultés dans la prise de décision Pour prendre des décisions éclairées, les dirigeants doivent s’appuyer sur des informations fiables et à jour. Une mauvaise gestion administrative peut fausser la qualité des données disponibles, rendant la prise de décision plus complexe et risquée. Par exemple, des erreurs dans les prévisions budgétaires ou les rapports financiers peuvent entraîner des investissements hasardeux, ou au contraire, freiner des opportunités de croissance. 6. Impact sur le moral des équipes L’administration chaotique d’une entreprise ne touche pas seulement la direction, elle peut aussi affecter le moral des équipes. Des salaires versés en retard, des avantages mal gérés, ou une communication interne défaillante peuvent générer un climat de frustration et de démotivation parmi les employés. À terme, cela peut conduire à un turnover élevé et à des difficultés de recrutement, ce qui nuit à la continuité et à la croissance de l’entreprise. 7. Risque de redressement ou de faillite Enfin, le cumul de ces risques peut, dans les cas les plus graves, conduire l’entreprise à un redressement judiciaire ou même à la faillite. Les entreprises en difficulté à cause d’une mauvaise gestion administrative peinent souvent à se redresser, car les erreurs accumulées deviennent difficiles à corriger sans un coût important. Dans le pire des cas, l’entreprise peut être contrainte de cesser ses activités. En somme, la gestion administrative n’est pas un simple aspect secondaire de la gestion d’entreprise, mais un élément fondamental pour assurer sa stabilité et son développement. Négliger cette fonction peut entraîner des conséquences graves, allant des difficultés de trésorerie à la perte de clients, en passant par des sanctions légales. Il est donc crucial pour chaque entreprise, quelle que soit sa taille, de mettre en place des processus administratifs rigoureux et de s’assurer de leur bonne exécution pour éviter ces risques et garantir la pérennité de son activité.
30 août 2024
La comptabilité en ligne a révolutionné la manière dont les entreprises gèrent leurs finances. Accessible, flexible et souvent plus économique que les solutions traditionnelles, elle s'impose comme une alternative de choix pour de nombreux professionnels. Mais à qui s'adresse-t-elle vraiment ? Qui peut tirer profit de cette transformation numérique de la gestion comptable ? 1. Les TPE et PME Les très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME) sont parmi les premières à bénéficier de la comptabilité en ligne. Ces structures, souvent dépourvues de services comptables dédiés, trouvent dans ces solutions une manière simple et efficace de gérer leur comptabilité sans avoir à embaucher du personnel spécialisé. Grâce à des interfaces intuitives et des fonctionnalités adaptées, les dirigeants peuvent aisément suivre leur trésorerie, éditer des factures, et tenir leurs livres comptables sans avoir besoin de connaissances approfondies en comptabilité. En outre, les coûts souvent réduits de ces services en ligne représentent un atout non négligeable pour les petites entreprises. 2. Les indépendants et freelances Les travailleurs indépendants et freelances constituent également une cible privilégiée pour la comptabilité en ligne. Ces professionnels, dont les besoins comptables sont généralement plus simples que ceux des entreprises plus grandes, apprécient la simplicité d’utilisation et la flexibilité qu'offrent ces solutions. Ils peuvent ainsi facilement gérer leurs factures, suivre leurs paiements, et rester en conformité avec les obligations fiscales, tout en se concentrant sur leur cœur de métier. De plus, les plateformes de comptabilité en ligne permettent souvent de gagner du temps grâce à l'automatisation de certaines tâches répétitives. 3. Les nouvelles entreprises et les startups Les nouvelles entreprises et les startups, souvent en quête de solutions flexibles et évolutives, trouvent dans la comptabilité en ligne un outil parfaitement adapté à leurs besoins. À leurs débuts, ces entreprises doivent souvent gérer leur comptabilité avec des ressources limitées tout en étant capables de s’adapter rapidement à la croissance. Les solutions de comptabilité en ligne leur offrent la possibilité d’accéder à des fonctionnalités avancées sans avoir à investir dans des infrastructures coûteuses. De plus, la scalabilité de ces outils permet d’accompagner la startup à mesure qu’elle se développe, ajoutant ou retirant des fonctionnalités selon les besoins. 4. Les associations Les associations ont également beaucoup à gagner en adoptant la comptabilité en ligne. Souvent gérées par des bénévoles ou des salariés aux compétences variées, ces structures doivent pouvoir compter sur des outils de gestion comptable faciles à utiliser, et conformes aux obligations légales spécifiques au monde associatif. La comptabilité en ligne leur permet de gérer efficacement les adhésions, les subventions, et les dépenses tout en garantissant une transparence financière indispensable. 5. Les entreprises ayant des équipes décentralisées Les entreprises ayant des équipes réparties géographiquement ou fonctionnant en télétravail peuvent également tirer parti de la comptabilité en ligne. Ces solutions permettent un accès sécurisé et en temps réel à la comptabilité de l'entreprise, quel que soit le lieu où se trouvent les collaborateurs. Cette accessibilité facilite la collaboration entre les différentes équipes et garantit que les informations comptables sont toujours à jour. 6. Les entreprises à la recherche d’une solution moderne et efficace Enfin, toute entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur, qui recherche une solution moderne, flexible et efficace pour gérer sa comptabilité peut se tourner vers la comptabilité en ligne. Avec l’évolution rapide des technologies et des attentes des clients, la digitalisation des processus comptables devient de plus en plus indispensable pour rester compétitif. En somme, la comptabilité en ligne est destinée à un large éventail de professionnels et d’organisations, des TPE aux startups, en passant par les indépendants et les associations. En offrant simplicité, accessibilité et économies, elle répond aux besoins spécifiques de chacun tout en s’adaptant aux évolutions du marché. Pour tous ceux qui cherchent à optimiser la gestion de leurs finances tout en gagnant en flexibilité, la comptabilité en ligne s’impose comme une solution incontournable.
27 juillet 2024
La loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 a introduit une mesure significative pour les travailleurs indépendants, incluant commerçants, artisans et professionnels libéraux : un abattement de 26 % sur leur revenu professionnel. Ce montant servira désormais d'assiette pour les cotisations CSG/CRDS, avec des seuils minimum et maximum fixés par décret. Afin de compenser la réduction de la CSG/CRDS, les cotisations d'assurance maladie et retraite seront augmentées, ce qui à long terme améliorera les retraites complémentaires des travailleurs indépendants. Le décret stipulant ces ajustements est entré en vigueur le 5 juillet 2024. À partir du 1er janvier 2025, les nouvelles bases de cotisation pour la CSG/CRDS et les taux de cotisations sociales pour la maladie-maternité et l'assurance retraite seront les suivants : Le décret fixant ces limites et ces nouveaux taux est paru le 5 juillet 2024.(1) CSG/CRDS - 2024 : 9,7 % sur le revenu professionnel imposable (incluant les cotisations sociales obligatoires) - 2025 : 9,7 % sur le revenu professionnel imposable après un abattement de 26 %, avec un minimum de 1,76 % du Pass(2) et un maximum de 130 % du Pass Maladie-Maternité Commerçants, artisans et professions libérales non réglementées : - 2024 : - 0 % si revenu < 40 % du Pass - 0 % à 4,00 % si revenu entre 40 % et 60 % du Pass - 4,00 % à 6,70 % si revenu entre 60 % et 110 % du Pass - 6,70 % si revenu entre 110 % et 5 Pass - 6,50 % si revenu > 5 Pass - +0,50 % pour les indemnités journalières dans la limite de 5 Pass - 2025 : - 0 % si revenu < 20 % du Pass - 1,50 % si revenu entre 20 % et 40 % du Pass - 1,50 % à 4,00 % si revenu entre 40 % et 60 % du Pass - 4,00 % à 6,50 % si revenu entre 60 % et 110 % du Pass - 6,50 % à 7,70 % si revenu entre 110 % et 2 Pass - 7,70 % à 8,50 % si revenu entre 2 et 3 Pass - 6,50 % si revenu > 3 Pass - +0,50 % pour les indemnités journalières dans la limite de 5 Pass (avec une assiette minimale de 40 % du Pass) Assurance Vieillesse Commerçants, artisans et professions libérales non réglementées : - 2024 : - 17,75 % dans la limite d'1 Pass - 0,60 % au-delà d'1 Pass Professions libérales relevant de la Cipav : - 529 € pour des revenus < 5 243 € - 8,23 % dans la limite de 1 Pass - 1,87 % entre 0 et 5 fois le Pass - 2025 : - 17,75 % dans la limite d'1 Pass - 0,72 % au-delà d'1 Pass Professions libérales relevant de la Cipav : - 529 € pour des revenus < 5 243 € (montant 2024 qui sera révisé en 2025) - 8,73 % dans la limite de 1 Pass - 1,87 % entre 0 et 5 fois le Pass Assurance Vieillesse Complémentaire Commerçants et artisans : - 2024 : - 7 % dans la limite de 42 946 € - 8 % entre 42 946 € et 4 Pass - 2025 : - 8,1 % dans la limite du Pass - 9,1 % entre 1 et 4 Pass Ces changements visent à équilibrer le système de cotisations tout en renforçant les droits à la retraite des travailleurs indépendants. (1) Source : Décret n° 2024-688 du 5 juillet 2024 (2) Plafond Annuel de la Sécurité Sociale
27 juin 2024
Lorsque vous créez une entreprise, l’extrait K ou Kbis devient un document essentiel. Il atteste de l’immatriculation de votre société au registre du commerce et des sociétés (RCS). Voici comment l’obtenir : 1. En ligne : Rendez-vous sur des sites agréés tels que MonIdenum ou Infogreffe pour obtenir gratuitement une copie à jour de votre extrait K ou Kbis. Seul le représentant légal de l’entreprise mentionné sur l’extrait Kbis peut récupérer ce document1. 2. Par courrier : Vous pouvez également faire une demande par courrier auprès du greffe du tribunal de commerce où votre entreprise est immatriculée. L’extrait Kbis vous sera envoyé par voie postale . L’extrait Kbis n’est pas confidentiel et peut être consulté par tous sur simple demande au greffe du tribunal de commerce. Il est souvent requis lors de l’ouverture d’un compte bancaire professionnel, de démarches de location, d’emprunt ou dans le cadre d’appels d’offres publics. Si vous êtes dirigeant, soyez attentif à la communication de votre adresse personnelle, car elle sera systématiquement demandée dans ces situations. Cas particuliers : • Si vous êtes artisan, vous n’aurez pas un Kbis, mais un formulaire D1 généré lors de l’inscription au Registre des Métiers. • Si vous exercez en profession libérale ou en tant que micro-entrepreneur, on vous demandera le numéro de Siren délivré par l’ URSSAF . Une fois que vous avez obtenu vos 10 premiers documents administratifs, voici les étapes suivantes : 1. Débloquer les apports : Prenez rendez-vous avec votre banque pour débloquer le capital numéraire déposé sur votre compte professionnel. N’oubliez pas de présenter votre extrait Kbis. Notez qu’il faudra en moyenne 2 semaines pour récupérer le montant de votre capital. Vous pouvez également débloquer une partie du capital, mais cela ne permettra pas de bénéficier d’un taux réduit sur l’impôt des sociétés. 2. Souscrire une assurance : Ne négligez pas la souscription d’une assurance multirisque professionnelle pour protéger votre entreprise en cas de pépins tels que vols, incendies, inondations, sinistres corporels ou matériels clients, dégradations de biens ou de locaux, pertes d’exploitation, etc. Bien que l’assurance RC pro ne soit pas obligatoire dans tous les secteurs d’activité, elle est vivement encouragée. Si votre entreprise dispose de véhicules, pensez à souscrire une assurance flotte automobile. 3. Instaurer des moyens de gestion comptable : Avant de chercher des clients, choisissez un cabinet d’expertise comptable en qui vous avez confiance. Ensemble, déterminez les modalités de gestion, car les tâches comptables deviendront rapidement l’une de vos préoccupations principales. Vous pouvez également faire appel à un assistant freelance pour vous aider dans la gestion de votre pré-comptabilité, notamment pour le rassemblement des pièces comptables, les déclarations fiscales et le suivi de votre trésorerie. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez besoin d’aide supplémentaire ! 😊
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