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Créer une entreprise : le business plan et l’étude financière

Vous avez terminé votre étude de marché, vous avez défini votre stratégie, maintenant vous devez rédiger votre présentation et réaliser votre étude financière

Soyez perspicace car devenir entrepreneur, c’est opter pour un nouveau mode de vie qui concernera aussi votre entourage.


Réaliser la présentation de votre plan d’affaires ou business plan

Vous avez tous les éléments pour concrétiser et rédiger la présentation de votre projet au travers du Business Plan : cette étude permet de mieux en identifier les éléments primordiaux et de préciser vos intentions. Au final c’est un outil pour convaincre les banques et les éventuels investisseurs de vous aider.

Lors du démarrage d’une entreprise, il est fortement recommandé de rédiger un plan d’affaires ou business plan, que ce soit lors de l’évaluation du projet ou de l’étude de marché.

Sa formalisation mène tout entrepreneur à exprimer clairement ses intentions, ce qui atteste de la qualité et la pertinence du business plan issu de sa réflexion.

N’oubliez pas : pour en vérifier la qualité, présentez-la à des professionnels tels que dirigeants et financeurs de votre réseau. En effet, leurs conseils, vous aideront à parfaire votre présentation. Cette démarche renforcera la qualité de votre business plan.

Adopter les conseils de professionnels  vous permettra d’assurer l’efficacité de votre projet et d’éviter des erreurs préjudiciables.

La présentation de votre projet est indispensable à sa maturation : ce document vous suivra tout au long de la vie de votre société. Surtout, évitez de négliger sa rédaction.

Dans ce document, vous devez présenter :

-    Votre future entreprise, votre futur service ou produit, et pourquoi votre idée est innovante.

-    L’équipe : mettez en valeur vos compétences ainsi que celle de votre équipe.

-    Votre étude de marché : vos recherches et ses résultats en détail selon le terme (court, moyen ou long)

-    Votre stratégie : la commercialisation de votre innovation, produit ou service, votre développement, vos objectifs.

-    Votre plan financier : vos besoins et votre retour sur investissement attendu.

Le plan de développement ou business plan, utile en interne et en externe, permet de vérifier la viabilité d’un projet ; proposer plusieurs hypothèses est une pratique courante et recommandée.  Il sert aussi à évaluer le succès d’un projet que ce soit via les études financières ou non. Pour cela, il doit refléter que l’entrepreneur maitrise son sujet : le business plan doit être honnête et inspirer confiance.

Selon la taille de l’entreprise, il sera plus ou moins succinct. Cependant, en plus de l’étude chiffrée, un résumé devra y figurer : cela permettra de visualiser le projet dans sa globalité. En effet, un autoentrepreneur n’a pas les mêmes besoins d’étude qu’une société.

Un business plan comporte obligatoirement une étude financière  du projet de création ou de reprise d’entreprise,  aussi appelée prévisionnel financier.

L’objectif du prévisionnel est de traduire un projet en langage financier. C’est la partie chiffrée du business plan, aussi appelée la partie financière du business plan. Il permet simplement de vérifier si votre projet est rentable ainsi que son équilibre financier.

Il permet d’élaborer une « matrice stratégique commerciale », outil graphique sur une page, qui décrit les éléments du plan, en fournissant un « business plan dynamique » et clair : c’est ce document que vous présenterez lors de la recherche de financements. Alors soignez-en sa présentation.

Vous devez absolument estimer vos besoins dans votre plan d’affaires ou business plan. Nombre de  projets ont échoué suite à une mauvaise évaluation ou à l’oubli du besoin en fonds de roulement BFR.

Attention, vous aurez certainement à faire face à cet aléa.

Voici 5 indicateurs financiers nécessaires à tout projet d’entreprise de création/reprise d’entreprise: chiffre d’affaires, résultat d’exploitation, résultat net, trésorerie et besoin en fonds de roulement. A noter : le chiffre d’affaires prévisionnel est la donnée de base de tout business plan.

Les indicateurs financiers que sont la marge, le besoin en fonds de roulement, la capacité d’autofinancement, le seuil de rentabilité, etc., vont éventuellement enrichir cette partie du business plan.

Il permet  de recenser et d’évaluer la plupart des dépenses rencontrées, d’estimer le chiffre d’affaires prévisionnel de l’entreprise, et de construire les tableaux financiers dans un ordre bien précis.

Au final, le simple fait d’ajouter la partie économique au prévisionnel financier suffit pour former le business plan.

L’étude financière se présente sous la forme de tableaux

•Un compte de résultat,
•Un bilan,
•Un tableau de financement,
•Et un plan de trésorerie.

La prévision financière est un document dans lequel une simulation financière est créée sur une période de 3 ans.

Les estimations financières, quel que soit le terme choisi (court moyen ou long), sont le cœur du business plan et de la prise de décision. Cependant, le terme choisi pour l’étude est en général de 3 ans car elle permet des projections.

Le plan financier est un outil de gestion, utile pour les banques, investisseurs et entrepreneurs. Il permet de valoriser les prévisions de chiffres d'affaires, des coûts, des résultats, des soldes de trésorerie, des ratios financiers et des valeurs bilancielles …valeurs issues des bilans. Le besoin en fonds de roulement résulte du décalage entre les encaissements et les décaissements de l’activité opérationnelle.
Comment calcule-t-on le BFR ? La formule simplifiée est la suivante :

BFR = Stock + Créances clients – dettes fournisseurs
         = actif circulant                 – passif circulant

Le compte de résultat est un document comptable présentant l’ensemble des revenus et dépenses, il permet de voir si une entreprise a enregistré des profits ou des pertes au cours d’un exercice donné.  Par exemple : Si les revenus sont supérieurs aux dépenses, l’entreprise est rentable. Et aussi comment ?

Le bilan initial répertorie l’état des actifs et passifs au moment de la création, il liste donc les financements et investissements actuels, les stocks, les apports des associés et les besoins de trésorerie.

Le plan de financement : C’est un tableau simple qui met en évidence les achats de l'entreprise pour pouvoir lancer son activité, les frais liés à la création de l’entreprise, l’achat du stock de départ, les petits achats de matériels et de fournitures, et l'origine des ressources qui permettent ces achats.

D'une entreprise à une autre, les investissements de démarrage diffèrent. Il en existe plusieurs types:

- Immobilisations incorporelles : Actifs non monétaires identifiables et d'utilisation durable sans substance physique, qui permettent à l'entreprise d'avoir une certaine pérennité. Les immobilisations incorporelles correspondent en grande partie au capital immatériel des entreprises  (Source : Wikipédia)

- Immobilisations corporelles : Actifs physiques d'utilisation durable qui assurent une certaine pérennité de l'entreprise, utilisé dans la production de biens ou de services (une installation industrielle…), à des fins administratives (un ordinateur…), ou loué à des tiers (un immeuble locatif...)..  (Source : Wikipédia)

- Immobilisations financières : Actifs financiers d’utilisation durable non courants (par exemple dépôts de garantie et les cautions versés dans le cadre d’un bail commercial) (Source : Wikipédia)


De plus, devoir régler les fournisseurs avant l’encaissement des ventes, au lancement de l’activité, entrainera sans doute un décalage de trésorerie.

Toutes les dépenses liées à la création de l’entreprise, à l’achat du stock de départ, aux petits achats de matériels et fournitures, se traduiront par un besoin en fonds de roulement (BFR).

L’origine des investissements peut provenir de différents acteurs.

Les apports des fondateurs : ces fonds en numéraires sont gelés sur le compte de la société et sont récupérables en cas de liquidation ou de réduction de capital.

Emprunts bancaires pour le financement de votre projet.

Comptes courants d’associés : il s’agit de comptes ouverts au nom des associés sur lesquels des fonds sont déposés pour améliorer la trésorerie de l’entreprise. Ces comptes sont remboursables à tout moment, sauf si la banque exige le gel des fonds qui y figurent ou en cas de défaut de trésorerie. Si votre plan financier indique des emplois et des ressources trop déséquilibrés et non compensés par un financement, alors c’est un signe de non-viabilité de votre projet.

Cependant, s’il est bien équilibré, il présente une viabilité du projet mais cela ne garantit pas pour autant le succès futur de votre entreprise.

Le plan de financement répond à des questions très pratiques:

Attention à ne pas sous-estimer les besoins financiers. Il est toujours plus difficile de recourir à un emprunt bancaire une deuxième fois.

Evitez d’engager toutes vos économies au départ dans votre projet. Elles vous seront utiles pour vos propres besoins. En effet, un entrepreneur vit rarement des revenus de sa société la première année.

Si une subvention est envisagée, évitez de l’indiquer au départ car cette rentrée financière est aléatoire.

Le plan de trésorerie mensuel n’est établi  généralement qu’au démarrage d’une entreprise. Il entre en jeu dans l’accomplissement du bilan prévisionnel

L'évolution des flux de trésorerie au cours des prochains mois est généralement communiquée sur une base mensuelle. En raison des nombreuses disparités associées au paiement tardif des frais de démarrage ou des revenus, le plan de trésorerie permet une meilleure visibilité.

Pourtant, il devrait être un élément de gestion essentiel de tout chef d’entreprise, même une fois la société créée, car il permet d’évaluer les flux de trésorerie mensuels sur une année d’exploitation, d’établir une prévision financière objective  basée sur des données précises.

Ces prévisions de revenus sont basées sur des études de marché et des stratégies commerciales établies. Les entrepreneurs ne doivent pas penser que cette « activité de gestion » n'a rien à voir avec lui. Cela lui permet de prévoir des rentrées ou des revenus. De plus, c’est le document sur lequel l’entrepreneur passera le plus de temps.

Le point mort ou seuil de rentabilité correspond au moment où les recettes égalent les dépenses de l’entreprise et au-delà l’entreprise commence à dégager des bénéfices.

Vous êtes en phase de réalisation de votre business plan et de votre étude financière avec tous ses tableaux. Mais, le statut juridique a des impacts d’ordre fiscal et social dans l’établissement de l’étude financière du business plan.

C’est pourquoi il est temps de choisir le cadre juridique et légal pour votre projet afin d’en terminer l’étude financière.

Mais quel statut choisir ?

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11 novembre 2024
Une gestion de la facturation efficace est essentielle pour maintenir la santé financière de votre entreprise. Un bon plan de facturation vous aide à assurer un flux de trésorerie constant, à éviter les retards de paiement et à renforcer la relation de confiance avec vos clients. Voici les étapes clés pour mettre en place un plan de facturation efficace. 1. Définir des Conditions de Paiement Claires Établissez des conditions de paiement claires dès le départ, en définissant : - Les délais de paiement : Précisez si les paiements sont à 30 jours, à la livraison, ou en avance. - Les modalités de règlement : Indiquez les méthodes de paiement acceptées (virement, carte bancaire, prélèvement, etc.). - Les pénalités de retard : Prévoyez un pourcentage d’intérêt pour les retards afin de dissuader les paiements tardifs. Ces informations doivent figurer dans les devis, les contrats et les factures pour éviter toute confusion. 2. Utiliser des Outils de Facturation Digitale Les outils de facturation en ligne simplifient grandement le suivi et l'envoi des factures. Des logiciels comme QuickBooks, Sage ou Wave permettent d’automatiser l’envoi des factures et des rappels, de générer des rapports, et de suivre les paiements en temps réel. Ces plateformes offrent également des options de paiement en ligne, facilitant le règlement pour vos clients. 3. Choisir un Calendrier de Facturation Adapté Adaptez votre calendrier de facturation aux particularités de votre activité : - Facturation mensuelle : Idéale pour les services récurrents, comme les abonnements ou les contrats de service. - Facturation par projet : Appropriée pour des missions ponctuelles ou longues, où la facturation peut être divisée en étapes. - Facturation à l’avancement : Pratique pour les gros projets, elle consiste à émettre une facture après chaque phase validée. Le choix d’un calendrier adapté permet d’améliorer le suivi de vos paiements et de réguler votre trésorerie. 4. Mettre en Place un Processus de Relance Structuré La gestion des impayés est cruciale pour un bon plan de facturation. Prévoyez un processus de relance en plusieurs étapes : - Relance amicale : Envoyez un rappel poli quelques jours avant et après la date d’échéance. - Relance formelle : Passé 15 jours de retard, un rappel plus formel, voire téléphonique, peut être nécessaire. - Dernier avertissement : Après un mois, envoyez un ultime rappel avant de lancer des procédures de recouvrement. 5. Suivre les Factures et les Encaissements Effectuez un suivi régulier de vos factures et des paiements. Établissez un tableau de bord pour visualiser vos encours, vos paiements reçus et vos retards. Un suivi rigoureux vous permettra de mieux anticiper vos besoins de trésorerie et d’ajuster votre plan de facturation en fonction des comportements de paiement de vos clients. 6. Ajuster le Plan de Facturation si Nécessaire Enfin, un plan de facturation n’est pas figé. Ajustez-le en fonction des retours et des évolutions de votre activité. Par exemple, si des clients réguliers montrent des retards fréquents, vous pourriez raccourcir vos délais de paiement pour ces comptes spécifiques. En somme, un plan de facturation bien pensé garantit une gestion efficace des finances de l’entreprise. En suivant ces étapes, vous pourrez non seulement améliorer votre trésorerie, mais aussi renforcer la confiance avec vos clients et minimiser les impayés.
par Davy Strzesniak 1 novembre 2024
La gestion de la trésorerie est un enjeu crucial pour toute entreprise, qu'il s'agisse d'une TPE, PME ou même d'une grande structure. Une trésorerie bien pilotée permet de maintenir un équilibre financier, d'anticiper les besoins en fonds et de faire face aux imprévus. Aujourd'hui, grâce aux avancées technologiques, de nombreux outils digitaux sont à la disposition des entreprises pour simplifier et optimiser la gestion de leur trésorerie. Dans cet article, nous allons explorer les principaux outils digitaux qui peuvent aider à piloter efficacement la trésorerie. 1. Les logiciels de gestion de trésorerie Les logiciels dédiés à la gestion de trésorerie sont des solutions complètes qui permettent de suivre en temps réel les entrées et sorties de fonds. Ces outils offrent une vue claire de la situation financière de l'entreprise, grâce à des fonctionnalités comme le suivi des paiements clients, des dettes fournisseurs, des échéances et des projections de trésorerie. Parmi les logiciels les plus utilisés, on retrouve Sage, Cegid ou encore QuickBooks, qui intègrent souvent des tableaux de bord financiers pour visualiser rapidement la situation de trésorerie. 2. Les tableurs automatisés Bien que de nombreuses entreprises utilisent encore des tableurs Excel classiques pour suivre leur trésorerie, des versions plus évoluées et automatisées existent aujourd’hui. Ces tableurs connectés permettent d’intégrer des données en temps réel, directement à partir des comptes bancaires, pour automatiser les calculs et projections. Les modèles de gestion de trésorerie préconçus permettent également aux petites entreprises de bénéficier d'une structure claire pour planifier leur trésorerie à court et moyen terme. 3. Les applications bancaires professionnelles De nombreuses banques proposent aujourd'hui des applications mobiles dédiées aux entreprises. Ces applications permettent de suivre les flux de trésorerie, de gérer les transactions en temps réel et d'avoir une vision claire des soldes bancaires. Certaines de ces applications vont plus loin, en proposant des fonctionnalités d'alertes sur les seuils critiques de trésorerie ou en intégrant des outils d’analyse des dépenses pour mieux anticiper les besoins. 4. Les plateformes de gestion des factures Pour maintenir une trésorerie saine, il est essentiel d'assurer un suivi rigoureux des factures clients et fournisseurs. Des plateformes comme Sellsy, Factomos ou Debitoor automatisent la création, l'envoi et la relance des factures impayées. Ces outils permettent également de suivre les échéances en temps réel, afin d'éviter les retards de paiement qui pourraient fragiliser la trésorerie. 5. Les outils de prévision budgétaire Les outils de prévision de trésorerie aident à anticiper les besoins futurs en fonds et à ajuster la stratégie financière en conséquence. Ils permettent de modéliser différents scénarios (hausse des ventes, retard de paiement, augmentation des charges, etc.) afin de prévoir l'impact sur la trésorerie et de prendre les bonnes décisions. Des logiciels comme Agicap ou Cashflow permettent de réaliser des prévisions précises et d'anticiper les périodes de tensions financières. 6. Les outils d’automatisation comptable L’intégration de logiciels comptables simplifiés, comme Zoho Books, QuickBooks ou Pennylane, avec des outils de gestion de trésorerie permet de centraliser les données financières en un seul endroit. Cela réduit les risques d’erreurs et améliore la précision des prévisions de trésorerie. L'automatisation comptable permet de synchroniser directement les données bancaires avec les factures et les relevés de trésorerie, offrant ainsi une meilleure visibilité des finances de l’entreprise. En somme, les outils digitaux pour piloter sa trésorerie offrent aux entreprises une gestion plus fluide, plus réactive et plus précise de leurs finances. En automatisant une grande partie des tâches liées à la gestion des flux de trésorerie, ces outils permettent aux dirigeants de gagner du temps, de limiter les erreurs et de prendre des décisions éclairées pour anticiper et maîtriser les besoins financiers à court et long terme. Dans un contexte économique incertain, la capacité à optimiser la gestion de sa trésorerie peut faire toute la différence entre la survie et la croissance d’une entreprise. Il est donc essentiel de s'équiper des bons outils pour rester compétitif et serein face aux défis financiers à venir. .
par Davy Strzesniak 22 septembre 2024
La gestion administrative est souvent perçue comme une tâche fastidieuse, mais elle est l’un des piliers essentiels pour assurer la stabilité et la croissance d’une entreprise. Pourtant, de nombreuses entreprises, en particulier les petites structures, négligent cette fonction clé, exposant leur activité à des risques importants. Mais quels sont exactement ces risques liés à une mauvaise gestion administrative ? 1. Problèmes de trésorerie Une mauvaise gestion administrative peut rapidement entraîner des problèmes de trésorerie. L’absence de suivi rigoureux des factures émises et reçues, des dépenses et des entrées de fonds peut créer des décalages entre les paiements à effectuer et les recettes attendues. Une trésorerie mal gérée peut mener à des retards de paiement aux fournisseurs, des difficultés à honorer les salaires, voire des découverts bancaires coûteux, mettant en péril la santé financière de l’entreprise. 2. Non-conformité aux obligations légales La non-conformité aux obligations légales est l’un des risques majeurs d’une gestion administrative défaillante. Chaque entreprise doit se conformer à une série de réglementations et obligations légales : déclarations fiscales, tenue des livres comptables, obligations sociales, etc... Une mauvaise gestion administrative peut entraîner des erreurs ou des oublis dans ces démarches, exposant l’entreprise à des pénalités financières et à des sanctions juridiques. Dans certains cas, cela peut même mener à des procédures judiciaires qui compromettent la pérennité de l’entreprise. 3. Perte de temps et d’efficacité Lorsque l’administration n’est pas bien gérée, les dirigeants et les employés perdent un temps précieux à chercher des documents, à corriger des erreurs, ou à gérer des urgences administratives. Ce manque d’organisation peut entraîner une baisse de productivité, car le temps passé sur des tâches administratives pourrait être mieux utilisé pour des activités à plus forte valeur ajoutée, comme le développement commercial ou l’innovation. 4. Dégradation de la relation avec les partenaires La gestion administrative ne concerne pas uniquement les processus internes, mais aussi la relation avec les fournisseurs, les clients, et les partenaires financiers. Des retards dans les paiements, des erreurs dans la facturation, ou un suivi inadéquat des contrats peuvent ternir la réputation de l’entreprise. Une relation détériorée avec les partenaires peut entraîner des conditions commerciales moins favorables, des ruptures de contrats, ou même la perte de clients importants. 5. Difficultés dans la prise de décision Pour prendre des décisions éclairées, les dirigeants doivent s’appuyer sur des informations fiables et à jour. Une mauvaise gestion administrative peut fausser la qualité des données disponibles, rendant la prise de décision plus complexe et risquée. Par exemple, des erreurs dans les prévisions budgétaires ou les rapports financiers peuvent entraîner des investissements hasardeux, ou au contraire, freiner des opportunités de croissance. 6. Impact sur le moral des équipes L’administration chaotique d’une entreprise ne touche pas seulement la direction, elle peut aussi affecter le moral des équipes. Des salaires versés en retard, des avantages mal gérés, ou une communication interne défaillante peuvent générer un climat de frustration et de démotivation parmi les employés. À terme, cela peut conduire à un turnover élevé et à des difficultés de recrutement, ce qui nuit à la continuité et à la croissance de l’entreprise. 7. Risque de redressement ou de faillite Enfin, le cumul de ces risques peut, dans les cas les plus graves, conduire l’entreprise à un redressement judiciaire ou même à la faillite. Les entreprises en difficulté à cause d’une mauvaise gestion administrative peinent souvent à se redresser, car les erreurs accumulées deviennent difficiles à corriger sans un coût important. Dans le pire des cas, l’entreprise peut être contrainte de cesser ses activités. En somme, la gestion administrative n’est pas un simple aspect secondaire de la gestion d’entreprise, mais un élément fondamental pour assurer sa stabilité et son développement. Négliger cette fonction peut entraîner des conséquences graves, allant des difficultés de trésorerie à la perte de clients, en passant par des sanctions légales. Il est donc crucial pour chaque entreprise, quelle que soit sa taille, de mettre en place des processus administratifs rigoureux et de s’assurer de leur bonne exécution pour éviter ces risques et garantir la pérennité de son activité.
30 août 2024
La comptabilité en ligne a révolutionné la manière dont les entreprises gèrent leurs finances. Accessible, flexible et souvent plus économique que les solutions traditionnelles, elle s'impose comme une alternative de choix pour de nombreux professionnels. Mais à qui s'adresse-t-elle vraiment ? Qui peut tirer profit de cette transformation numérique de la gestion comptable ? 1. Les TPE et PME Les très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME) sont parmi les premières à bénéficier de la comptabilité en ligne. Ces structures, souvent dépourvues de services comptables dédiés, trouvent dans ces solutions une manière simple et efficace de gérer leur comptabilité sans avoir à embaucher du personnel spécialisé. Grâce à des interfaces intuitives et des fonctionnalités adaptées, les dirigeants peuvent aisément suivre leur trésorerie, éditer des factures, et tenir leurs livres comptables sans avoir besoin de connaissances approfondies en comptabilité. En outre, les coûts souvent réduits de ces services en ligne représentent un atout non négligeable pour les petites entreprises. 2. Les indépendants et freelances Les travailleurs indépendants et freelances constituent également une cible privilégiée pour la comptabilité en ligne. Ces professionnels, dont les besoins comptables sont généralement plus simples que ceux des entreprises plus grandes, apprécient la simplicité d’utilisation et la flexibilité qu'offrent ces solutions. Ils peuvent ainsi facilement gérer leurs factures, suivre leurs paiements, et rester en conformité avec les obligations fiscales, tout en se concentrant sur leur cœur de métier. De plus, les plateformes de comptabilité en ligne permettent souvent de gagner du temps grâce à l'automatisation de certaines tâches répétitives. 3. Les nouvelles entreprises et les startups Les nouvelles entreprises et les startups, souvent en quête de solutions flexibles et évolutives, trouvent dans la comptabilité en ligne un outil parfaitement adapté à leurs besoins. À leurs débuts, ces entreprises doivent souvent gérer leur comptabilité avec des ressources limitées tout en étant capables de s’adapter rapidement à la croissance. Les solutions de comptabilité en ligne leur offrent la possibilité d’accéder à des fonctionnalités avancées sans avoir à investir dans des infrastructures coûteuses. De plus, la scalabilité de ces outils permet d’accompagner la startup à mesure qu’elle se développe, ajoutant ou retirant des fonctionnalités selon les besoins. 4. Les associations Les associations ont également beaucoup à gagner en adoptant la comptabilité en ligne. Souvent gérées par des bénévoles ou des salariés aux compétences variées, ces structures doivent pouvoir compter sur des outils de gestion comptable faciles à utiliser, et conformes aux obligations légales spécifiques au monde associatif. La comptabilité en ligne leur permet de gérer efficacement les adhésions, les subventions, et les dépenses tout en garantissant une transparence financière indispensable. 5. Les entreprises ayant des équipes décentralisées Les entreprises ayant des équipes réparties géographiquement ou fonctionnant en télétravail peuvent également tirer parti de la comptabilité en ligne. Ces solutions permettent un accès sécurisé et en temps réel à la comptabilité de l'entreprise, quel que soit le lieu où se trouvent les collaborateurs. Cette accessibilité facilite la collaboration entre les différentes équipes et garantit que les informations comptables sont toujours à jour. 6. Les entreprises à la recherche d’une solution moderne et efficace Enfin, toute entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur, qui recherche une solution moderne, flexible et efficace pour gérer sa comptabilité peut se tourner vers la comptabilité en ligne. Avec l’évolution rapide des technologies et des attentes des clients, la digitalisation des processus comptables devient de plus en plus indispensable pour rester compétitif. En somme, la comptabilité en ligne est destinée à un large éventail de professionnels et d’organisations, des TPE aux startups, en passant par les indépendants et les associations. En offrant simplicité, accessibilité et économies, elle répond aux besoins spécifiques de chacun tout en s’adaptant aux évolutions du marché. Pour tous ceux qui cherchent à optimiser la gestion de leurs finances tout en gagnant en flexibilité, la comptabilité en ligne s’impose comme une solution incontournable.
27 juillet 2024
La loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 a introduit une mesure significative pour les travailleurs indépendants, incluant commerçants, artisans et professionnels libéraux : un abattement de 26 % sur leur revenu professionnel. Ce montant servira désormais d'assiette pour les cotisations CSG/CRDS, avec des seuils minimum et maximum fixés par décret. Afin de compenser la réduction de la CSG/CRDS, les cotisations d'assurance maladie et retraite seront augmentées, ce qui à long terme améliorera les retraites complémentaires des travailleurs indépendants. Le décret stipulant ces ajustements est entré en vigueur le 5 juillet 2024. À partir du 1er janvier 2025, les nouvelles bases de cotisation pour la CSG/CRDS et les taux de cotisations sociales pour la maladie-maternité et l'assurance retraite seront les suivants : Le décret fixant ces limites et ces nouveaux taux est paru le 5 juillet 2024.(1) CSG/CRDS - 2024 : 9,7 % sur le revenu professionnel imposable (incluant les cotisations sociales obligatoires) - 2025 : 9,7 % sur le revenu professionnel imposable après un abattement de 26 %, avec un minimum de 1,76 % du Pass(2) et un maximum de 130 % du Pass Maladie-Maternité Commerçants, artisans et professions libérales non réglementées : - 2024 : - 0 % si revenu < 40 % du Pass - 0 % à 4,00 % si revenu entre 40 % et 60 % du Pass - 4,00 % à 6,70 % si revenu entre 60 % et 110 % du Pass - 6,70 % si revenu entre 110 % et 5 Pass - 6,50 % si revenu > 5 Pass - +0,50 % pour les indemnités journalières dans la limite de 5 Pass - 2025 : - 0 % si revenu < 20 % du Pass - 1,50 % si revenu entre 20 % et 40 % du Pass - 1,50 % à 4,00 % si revenu entre 40 % et 60 % du Pass - 4,00 % à 6,50 % si revenu entre 60 % et 110 % du Pass - 6,50 % à 7,70 % si revenu entre 110 % et 2 Pass - 7,70 % à 8,50 % si revenu entre 2 et 3 Pass - 6,50 % si revenu > 3 Pass - +0,50 % pour les indemnités journalières dans la limite de 5 Pass (avec une assiette minimale de 40 % du Pass) Assurance Vieillesse Commerçants, artisans et professions libérales non réglementées : - 2024 : - 17,75 % dans la limite d'1 Pass - 0,60 % au-delà d'1 Pass Professions libérales relevant de la Cipav : - 529 € pour des revenus < 5 243 € - 8,23 % dans la limite de 1 Pass - 1,87 % entre 0 et 5 fois le Pass - 2025 : - 17,75 % dans la limite d'1 Pass - 0,72 % au-delà d'1 Pass Professions libérales relevant de la Cipav : - 529 € pour des revenus < 5 243 € (montant 2024 qui sera révisé en 2025) - 8,73 % dans la limite de 1 Pass - 1,87 % entre 0 et 5 fois le Pass Assurance Vieillesse Complémentaire Commerçants et artisans : - 2024 : - 7 % dans la limite de 42 946 € - 8 % entre 42 946 € et 4 Pass - 2025 : - 8,1 % dans la limite du Pass - 9,1 % entre 1 et 4 Pass Ces changements visent à équilibrer le système de cotisations tout en renforçant les droits à la retraite des travailleurs indépendants. (1) Source : Décret n° 2024-688 du 5 juillet 2024 (2) Plafond Annuel de la Sécurité Sociale
27 juin 2024
Lorsque vous créez une entreprise, l’extrait K ou Kbis devient un document essentiel. Il atteste de l’immatriculation de votre société au registre du commerce et des sociétés (RCS). Voici comment l’obtenir : 1. En ligne : Rendez-vous sur des sites agréés tels que MonIdenum ou Infogreffe pour obtenir gratuitement une copie à jour de votre extrait K ou Kbis. Seul le représentant légal de l’entreprise mentionné sur l’extrait Kbis peut récupérer ce document1. 2. Par courrier : Vous pouvez également faire une demande par courrier auprès du greffe du tribunal de commerce où votre entreprise est immatriculée. L’extrait Kbis vous sera envoyé par voie postale . L’extrait Kbis n’est pas confidentiel et peut être consulté par tous sur simple demande au greffe du tribunal de commerce. Il est souvent requis lors de l’ouverture d’un compte bancaire professionnel, de démarches de location, d’emprunt ou dans le cadre d’appels d’offres publics. Si vous êtes dirigeant, soyez attentif à la communication de votre adresse personnelle, car elle sera systématiquement demandée dans ces situations. Cas particuliers : • Si vous êtes artisan, vous n’aurez pas un Kbis, mais un formulaire D1 généré lors de l’inscription au Registre des Métiers. • Si vous exercez en profession libérale ou en tant que micro-entrepreneur, on vous demandera le numéro de Siren délivré par l’ URSSAF . Une fois que vous avez obtenu vos 10 premiers documents administratifs, voici les étapes suivantes : 1. Débloquer les apports : Prenez rendez-vous avec votre banque pour débloquer le capital numéraire déposé sur votre compte professionnel. N’oubliez pas de présenter votre extrait Kbis. Notez qu’il faudra en moyenne 2 semaines pour récupérer le montant de votre capital. Vous pouvez également débloquer une partie du capital, mais cela ne permettra pas de bénéficier d’un taux réduit sur l’impôt des sociétés. 2. Souscrire une assurance : Ne négligez pas la souscription d’une assurance multirisque professionnelle pour protéger votre entreprise en cas de pépins tels que vols, incendies, inondations, sinistres corporels ou matériels clients, dégradations de biens ou de locaux, pertes d’exploitation, etc. Bien que l’assurance RC pro ne soit pas obligatoire dans tous les secteurs d’activité, elle est vivement encouragée. Si votre entreprise dispose de véhicules, pensez à souscrire une assurance flotte automobile. 3. Instaurer des moyens de gestion comptable : Avant de chercher des clients, choisissez un cabinet d’expertise comptable en qui vous avez confiance. Ensemble, déterminez les modalités de gestion, car les tâches comptables deviendront rapidement l’une de vos préoccupations principales. Vous pouvez également faire appel à un assistant freelance pour vous aider dans la gestion de votre pré-comptabilité, notamment pour le rassemblement des pièces comptables, les déclarations fiscales et le suivi de votre trésorerie. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez besoin d’aide supplémentaire ! 😊
6 juin 2024
Créer une entreprise est une aventure passionnante, mais elle nécessite une préparation minutieuse et le respect de plusieurs formalités administratives. Pour vous aider dans cette démarche, voici une liste des 10 documents administratifs indispensables pour créer votre entreprise en France." N’hésitez pas à personnaliser cette liste en fonction de vos besoins spécifiques et du secteur d’activité de votre entreprise ! Si vous avez d’autres questions, je suis là pour vous aider. 😊 1. Le Business Plan. Un business plan est essentiel pour définir la stratégie de votre entreprise. Il inclut une analyse du marché, un plan financier, et les objectifs à court et à long terme. C’est un document indispensable pour convaincre les partenaires financiers. 2. Statuts de l’entreprise : Ce document fondateur définit les règles de fonctionnement de votre société, sa forme juridique, son objet social, et les droits et obligations des associés. 3. Le Certificat de Domiciliation . Pour immatriculer votre entreprise, vous devez justifier de son adresse. Ce certificat peut être un contrat de bail, une attestation de domiciliation commerciale ou une attestation de domiciliation chez soi. Justificatif de domicile : Une preuve de l’adresse du siège social est nécessaire, qu’il s’agisse d’un local commercial ou de votre domicile personnel Contrat de bail commercial : Si vous utilisez des locaux commerciaux, le contrat de bail est indispensable pour justifier de leur utilisation. 4. Déclaration de non-condamnation : Elle atteste de votre honorabilité et de votre capacité à exercer une activité commerciale. 5. Attestation de dépôt des fonds : Ce document émis par la banque prouve que les apports en capital ont bien été effectués. 6. L'Inscription au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) L'immatriculation au RCS est obligatoire pour toutes les entreprises commerciales. Cette inscription officialise la création de votre entreprise et lui donne une existence juridique. L’extrait Kbis : Il s’agit de la carte d’identité de votre entreprise, délivrée par le registre du commerce et des sociétés (RCS) après l’immatriculation. Déclaration de l’activité à la CFE : La déclaration au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) permet d’entamer les démarches d’immatriculation. Le formulaire M0 est le document de déclaration de création de la société. Il doit être complété et déposé auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent Le Numéro SIRET Après l'immatriculation, votre entreprise reçoit un numéro SIRET (Système d'Identification du Répertoire des Etablissements). Ce numéro unique identifie votre entreprise auprès des administrations et des partenaires 7. Avis de constitution ou Annonce Légale de Constitution : Publié dans un journal d’annonces légales, cet avis informe du lancement de votre entreprise. 8. Licences et autorisations spécifiques : Selon votre secteur d’activité, des documents supplémentaires peuvent être requis (licence de débit de boissons, autorisation d’exploitation, etc.). 9. Registre des bénéficiaires effectifs : Ce document répertorie les personnes physiques qui contrôlent directement ou indirectement votre entreprise. 10. Le Règlement Intérieur (si nécessaire) Certaines entreprises, notamment celles de plus de 20 salariés, doivent mettre en place un règlement intérieur. Ce document encadre les règles de sécurité, d’hygiène et de discipline au sein de l’entreprise. Chacun de ces documents est une pièce maîtresse dans la construction de votre projet entrepreneurial. Assurez-vous de les avoir tous à disposition pour éviter tout contretemps lors de la création de votre entreprise. Si vous avez des doutes, n'hésitez pas, nous sommes là pour vous
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